1. Pertinence culturelle, artistique ou patrimoniale
Votre projet doit s’inscrire dans une logique d’intérêt général, s’appuyer sur des partenaires, et répondre à un besoin identifié à l’échelle du territoire. Par exemple :
- Mettre l’art et la culture à portée de groupes éloignés (public scolaire, personnes en situation d’exclusion, habitants des quartiers prioritaires, etc.)
- Miser sur l’innovation artistique, la création originale, la recherche de nouveaux publics
- Préserver et valoriser un pan du patrimoine local (par exemple, la restauration d’une œuvre, d’un site, la transmission d’un savoir-faire rare du Pays d’Aix)
2. Viabilité et professionnalisme
La DRAC veut éviter l’effet club de potes : il faut une équipe structurée, des intervenants compétents, des partenaires (collectivités, structures scolaires, autres associations), un budget solide et équilibré. Point de passage obligé :
- Un dossier solide : bilan et projet associatif, comptes validés, actes juridiques, CV, conventions de partenariat, etc.
- Transparence budgétaire : montrer d’autres financeurs publics/privés et un autofinancement minimum : la DRAC n’aime pas financer à 100% un projet, elle cherche l’effet levier.
3. Ancrage territorial
Le label « Pays d’Aix » vaut de l’or. La DRAC soutient les projets qui rayonnent localement, mais aussi ceux qui participent à une démarche régionale ou nationale. À Aix, souvent, les initiatives sont appréciées quand elles sortent des murs (en aller vers les publics, dans les quartiers, les villages…).
4. Calendrier et cohérence
La DRAC suit un calendrier précis : dépôt des dossiers souvent au premier trimestre (reports possibles selon les dispositifs). Un projet qui démarre trop tôt ou trop tard par rapport à la programmation annuelle risque d’être écarté. Gardez en tête que les financements se décident plusieurs mois à l’avance, la précipitation n’est pas un atout ici.